Louis-Marie
Grignion de Montfort
Louis-Marie Grignion de Montfort naquit en
1673 à Montfort
(Ille-&-Vilaine) dans une famille de huit enfants.
Après des études chez les Jésuites de Rennes
puis à Paris au séminaire Saint-Sulpice, il fut
ordonné prêtre en 1700 : il
souhaitait évangéliser les pauvres des campagnes. Il
commença son pastorat à Nantes.
Venu à Fontevraud (Maine-&-Loire) visiter l'une de ses
soeurs, il rencontra Madame de Montespan qui l'adressa à
l'évêque de Poitiers. Il devint aumônier de
l'hôpital général de Poitiers. Il institua une
communauté de jeunes filles volontaires, les Filles de la
Sagesse, avec une paralytique miraculeusement guérie, Jeanne
Trichet.
Déçu par un entourage hostile, il repartit pour
Paris où il fut aumônier à la
Salpêtrière pendant six mois. Il écrivit
différents traités sur la Sagesse éternelle, sur
le Rosaire et sur la dévotion à Marie... Son amour pour
la Vierge était immense. Il composa aussi de nombreux
cantiques.
Malheureux d'être pris pour un excentrique, il se rendit
à Rome auprès du pape Clément XI en
juin 1706. Le pape le nomma
"missionnaire apostolique".
Il gagna le diocèse de Saint-Brieuc pour y prêcher,
puis ce fut surtout dans la Bretagne du Sud, en Anjou et dans le
Bas-Poitou qu'il porta la flamme de son zèle.
Auprès des pauvres de Luçon (Vendée) et de La
Rochelle (Charente Maritime) qui aimaient ses prédications, il
recruta des prêtres pour continuer son oeuvre
(congrégation qui prit le nom de Pères Montfortains ou
missionnaires de la Compagnie de Marie).
Cinq ans plus tard, il mourut à quarante-trois ans, en
1716. Il est enterré dans
l'église de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
où il était venu prêcher
En 1888 Louis-Marie fut
béatifié, et en 1947 il
fut canonisé par le Pape Pie XII.
Les congrégations qu'il a données à l'Eglise, la
Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse, et les Frères de
Saint Gabriel, se sont développées et propagées,
en France d'abord et ensuite dans le monde entier.
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